Faut-il aimer les maths pour faire de la compta ?

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La question est légitime : certains candidats, avant de choisir une filière menant vers les métiers de la comptabilité et de la gestion, se demandent s’il faut aimer les maths pour faire de la compta. La réponse n’est pas si simple…
Si vous êtes sur cette page, vous êtes certainement dans l’hésitation et pensez que votre niveau en mathématiques est peut-être insuffisant pour envisager un DCG ou un BTS CG par exemple. Nous allons essayer de faire le point pour vous permettre d’y voir plus clair…

Quel niveau faut-il avoir en mathématiques pour faire des études comptables ?

Prenons, par exemple, le DCG. Les études qui mènent à l’obtention du diplôme de comptabilité et gestion n’incluent pas de mathématiques à proprement parler. Une logique scientifique suffit pour être à l’aise dans les matières qui font appel aux chiffres. Si, en plus de cette logique, vous faites preuve de motivation et de travail assidu, il n’y a aucune raison pour ne pas vous sentir à l’aise.
En outre, les bases essentielles aux modules liés à la finance et à l’économie sont revues en première année. Bien évidemment, il faut être à l’aise avec les notions de mathématiques apprises jusqu’au bac pour pouvoir suivre. Mais rien n’est impossible si l’on s’accroche et que l’on y met du sien.

Être fort en maths ne suffit pas !

Le sujet des mathématiques, dans l’orientation scolaire, est l’une des idées préconçues que beaucoup de futurs étudiants se font quant aux études et aux métiers de la comptabilité. Par exemple, pour devenir expert-comptable, être fort en maths ne suffit pas ! Être bon en mathématiques est quelque chose qui s’acquiert ; ce n’est pas un don inné !
À côté des compétences liées aux chiffres (comptabilité, audit, contrôle de gestion, fiscalité…), d’autres talents sont exigés de la part d’un futur expert-comptable. D’abord, des compétences essentielles comme le management, la bonne maîtrise des systèmes d’information, une excellente connaissance en économie et en finance… mais également des soft skills comme l’écoute, l’empathie, etc. Ces compétences dites « douces », elles, font généralement partie de la personnalité d’un individu. Ce sont elles qui, au gré des avancées technologiques, feront la différence !

Faire un bilan de son niveau en maths

« Je suis nul.le en maths » ou « les maths et moi, ça fait deux ! » sont des expressions que l’on entend trop souvent. Elles sont basées sur une appréciation subjective et sont contre-productives lorsqu’il s’agit de faire un choix quant aux études supérieures à suivre pour entrer dans le monde de la comptabilité.
Et si, tout simplement, vous preniez le temps d’évaluer votre niveau en mathématiques ? Pour ce faire, tous les moyens sont bons : un ouvrage sur les prérequis du diplôme visé, un professeur particulier capable de vous évaluer, des exercices d’autoévaluation en ligne … En fonction de vos résultats, vous aurez plus d’assurance par rapport à votre niveau en maths et pourrez (enfin) faire des choix.

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