Vie du Campus : Retour sur les Erasmus Days, la fête de la mobilité internationale

Faciliter et encourager la mobilité internationale des étudiants en alternance

c’est l’une des priorités de Sup’Expertise. Pour informer nos apprentis sur les opportunités offertes et leur donner envie d’entreprendre une démarche de stage à l’étranger, nous étions ravis de participer du 9 au 14 octobre dernier aux Erasmus Days, la grande fête de la mobilité, organisée par Erasmus +. Retour sur cet événement riche en rencontres et en découvertes multiculturelles.

Les institutions mobilisées pour encourager la mobilité des alternants
Les 10 et 12 octobre, tous les étudiants de Sup’Expertise ainsi que quelques élèves du lycée St-Exupéry de Créteil, accompagnés de leur professeur, étaient invités à assister à une grande conférence dédiée à la mobilité internationale.

Nous avons eu l’honneur d’accueillir Jean Arthuis, ancien ministre de l’Economie et des Finances, député européen, sénateur et aujourd’hui président d’Euro App Mobility, accélérateur de la mobilité longue des apprentis en Europe. « Les étudiants qui sont partis en immersion longue (3-6 mois) à l’étranger ne sont plus les mêmes quand ils reviennent : ils ont une nouvelle aisance dans leur capacité d’expression, ils sont transformés. Les compétences acquises lors de cette expérience développent considérablement leur employabilité. Avec les 43 écoles engagées dans le consortium MONA – dont fait partie Sup’Expertise – , nous nous battons pour que tous les jeunes puissent profiter de cette opportunité, qu’ils soient en formation initiale continue ou alternance. Nous travaillons main dans la main avec les employeurs, avec le Ministère de l’Education nationale et avec les partenaires européens pour lever les freins juridiques, administratifs et financiers. »

Laurent Benoudiz, président de Sup’Expertise, a résumé ainsi l’ambition de Sup’Expertise. « Nous voulons offrir le meilleur à nos étudiants : un campus ultra-moderne, une équipe pédagogique pluridisciplinaire, des outils digitaux qui facilitent l’acquisition des compétences… Un stage à l’étranger est selon nous une autre condition essentielle d’un parcours d’excellence et nous espérons demain offrir cette possibilité à la majorité de nos étudiants. »

Catherine Le Yaouanc, directrice générale de la CCI franco-britannique, était présente, pour marquer son engagement aux côtés de Sup’Expertise à promouvoir l’accueil des étudiants en Grande-Bretagne. Elle a rappelé l’importance de développer une culture internationale pour faciliter la coopération entre les pays et continuer à tisser des liens économiques précieux.

Les institutions se mobilisent pour encourager la mobilité internationale des apprentis. De gauche à droite : Benjamin Wild, étudiant en stage à la CCI franco-britannique, Alexandra Fougère, référente de mobilité internationale chez Sup’Expertise et référente mobilité longue pour le projet Mona, Paolo Bolognini, déléguée générale d’EuroApp Mobility, Jean Arthuis, président d’EuroApp Mobility, Catherine Le Yaouanc, directrice générale de la CCI franco-britannique Laurent Benoudiz, président de Sup’Expertise.

Lors de son intervention, Melina Sié, chargée de projets européens au sein de l’association Euro App Mobility, a rappelé les actions mises en œuvre pour faciliter la mobilité longue des apprentis.

Des témoignages pour donner envie

Au cours de cette grande conférence, nos étudiants ont également pu entendre les témoignages de plusieurs professionnels ayant effectué une partie de leur parcours scolaire ou de leur carrière à l’étranger.

Aurélien Picollier, consultant chez KPMG et expert-comptable mémorialiste, a ainsi partagé avec enthousiasme son expérience d’un an à Dublin, puis deux ans à Londres. « Ces deux stages ont changé ma vie professionnelle, a-t-il déclaré sans hésiter. Elles ont eu un effet accélérateur incroyable. Partir m’a obligé à sortir de ma zone de confort. J’ai beaucoup appris sur moi et sur les autres. Une expérience professionnelle à l’étranger, c’est l’occasion de mettre en perspective ce qu’on apprend en cours et en entreprise en France. Ça permet de développer son esprit critique, de découvrir d’autres façons de faire. Cela prouve aussi notre capacité d’adaptation, notre agilité, une compétence très recherchée par les employeurs. »

Davy Dias, expert-comptable, conseiller en internationalisation, est quant à lui parti en V.I.E à Lisbonne. Une expérience très enrichissante, qui lui a permis d’exercer des responsabilités qu’il n’aurait pas pu avoir aussi tôt en France – en l’occurrence, créer et diriger l’antenne portugaise d’un cabinet d’audit international. « A mon retour en France, on m’a vu comme celui qui avait eu l’audace de se lancer, ça m’a ouvert beaucoup de portes. C’est aussi ce séjour fondateur qui m’a donné envie de poursuivre mes études jusqu’au DEC, pour ouvrir aujourd’hui mon propre cabinet d’expertise comptable et de conseil en internationalisation. »

Benjamin Wein, expert-comptable et commissaire aux comptes, fort d’une expérience de plusieurs années à Hong-Kong a quant à lui partagé quelques conseils aux étudiants attirés par une mobilité internationale. Ils tiennent en 3 mots : « oser, agir, conquérir. » « Croyez en vous, vous avez tous des qualités prisées à l’étranger. N’ayez pas peur de pousser les portes, de faire des candidatures spontanées dans des entreprises qui vous plaisent. Montrez vos compétences en soignant votre profil digital, soyez actifs sur Linkedin. Les Français sont vus comme des conquérants, qui ne lâchent rien, quand ils veulent quelque chose. Soyez à la hauteur de notre réputation ! »

Des animations ludiques pour développer sa culture internationale

Pour compléter les riches interventions de ces 2 matinées, les étudiants étaient aussi invités à participer à des activités ludiques et conviviales, toujours sous le signe de l’international.Les jeunes ont ainsi pu :

1. visiter les grandes capitales grâce à un casque de réalité virtuelle
2. tester leur culture générale transfrontalière via des quiz
3. mais aussi réviser les plus grands tubes internationaux lors d’une séance karaoké…

« Un stage à l’étranger, c’est aussi l’occasion de découvrir une autre culture, de s’ouvrir aux autres, de se faire de nouveaux amis… C’est aussi ce qu’on a voulu montrer avec ce programme ludique, explique Alexandra Fougère. Dans la culture anglo-saxonne, on dit souvent « Work hard, play hard » : les semaines de travail peuvent être intenses, mais les week-ends sont en général l’occasion de visiter le pays, de faire la fête… C’est aussi ce qu’on souhaite à nos apprentis ! »

« La balle est dans votre camp », a lancé Ugo Lopez, directeur général de Sup’Expertise, aux étudiants, en conclusion de ces deux grandes journées. « Si vous avez envie de partir, on est là pour vous aider et vous accompagner. Quels que soient votre parcours, votre situation ou votre projet, on trouvera le dispositif qui vous correspond. »