Se former à l’audit et au conseil des systèmes d’information avec Sup’Expertise : pourquoi c’est une (très) bonne idée ?

Renouer avec l’essence de notre métier

Quand elle a découvert le programme de formation Audit et Conseil des systèmes d’information à l’occasion d’une conférence aux Universités d’été, Mireille Le Corre n’a pas hésité : « Depuis la loi Sapin II, on sait qu’il est urgent pour notre profession de se réinventer. Selon moi, se former à la méthodologie de l’audit et du conseil des systèmes d’information est l’évolution naturelle de notre métier. C’est même le retour à l’essence de notre profession. En maîtrisant la complexité des systèmes d’information, qui sont le cœur des entreprises aujourd’hui, on renoue avec notre rôle de conseil stratégique et de garant de la conformité et de la sécurité des données. »

« Alors que j’entame la dernière partie de ma carrière, suivre cette formation m’a donné un second souffle, un regain d’énergie, renchérit-elle. Se former est toujours très stimulant. Après le certificat et le DU, je souhaite poursuivre avec l’Executive Master. Portée par cet élan, j’ai également rejoint un groupe de travail et de réflexion de la profession, pour contribuer à créer des outils utiles à la profession. »

Lors de son intervention, Melina Sié, chargée de projets européens au sein de l’association Euro App Mobility, a rappelé les actions mises en œuvre pour faciliter la mobilité longue des apprentis.

Une formation indispensable

Pour Mohamed Kané, diplômé du DEC en 2022, se former à la méthodologie de l’audit informatique devrait même être obligatoire pour les commissaires aux comptes : « la méthodologie d’élaboration des états financiers est en train de se transformer complètement, sous l’influence de l’automatisation et de l’intelligence artificielle. Sans une solide formation pour comprendre les processus, on ne pourra bientôt plus attester les comptes. L’audit des systèmes financiers devient indissociable de l’audit des systèmes d’information. »

Le contexte pandémique a bien sûr accéléré cette tendance et on assiste à trois phénomènes conjoints : l’intensification de l’externalisation des données auprès de prestataires, l’accélération de la numérisation de toutes les tâches et l’éclatement des solutions exploitées. Cela augmente d’autant les risques liés aux systèmes d’information et à la maîtrise de ses données. Selon l’étude Allianz Trade de 2022, 57% des entreprises déclarent avoir subi au moins une expérience de fraude en 2022 et 63% ont constaté une augmentation des tentatives de phishing en 2022. « Face à la complexité croissante des SI, c’est notre rôle de sensibiliser les dirigeants à l’importance stratégique de réintroduire la gouvernance dans les décisions liées aux systèmes d’information, affirme Mireille Le Corre. On a parfois tendance à croire que le numérique est magique et fonctionne tout seul. Au contraire, il faut absolument être vigilant et mettre en place les bons processus pour garder le contrôle. »

Un programme de formation modulaire en 3 étapes, adapté à tous les niveaux

Au-delà de l’intérêt de son contenu, l’un des gros atouts du parcours de formations conçu par Sup’Expertise, en partenariat avec la CRCC de Paris, l’université Paris-Dauphine et l’ISACA-AFAI Académie, c’est sa grande modularité, approuvent nos deux témoins. Le programme Audit et Systèmes d’Information s’articule en effet en trois étapes : le certificat, le diplôme universitaire et l’Executive Master, permettant à chacun – experts-comptables, commissaires aux comptes, collaborateurs – d’y trouver son compte, selon son niveau et sa stratégie.

Mireille Le Corre a ainsi suivi le certificat avec l’une de ses collaboratrices, avec l’ambiance de pouvoir ensuite proposer et réaliser des missions d’audit et de conseil SI en binôme avec elle. « Nous aurons ainsi une expertise et une approche très complémentaire, explique-t-elle. C’était aussi plus motivant de suivre la formation à deux. Poursuivre en DU me permet de passer le certificat CISA (Certified Information Systems Auditor ISACA), qui donne une reconnaissance internationale à nos compétences. »

Le fait qu’une grosse partie de la formation ait lieu en distanciel est aussi un vrai plus, selon Mireille Le Corre. « Les cours sont très dynamiques et interactifs. Même à distance, on a réussi à créer un lien avec les autres membres de ma promotion, il y a une très bonne ambiance. Et comme les contenus sont bien construits, on comprend tout sur place, il n’y a pas beaucoup de travail à faire en dehors des séances. »

Mohamed Kané a quant à lui apprécié les 5 séquences en présentiel, qui ont permis de « faciliter les échanges et l’intégration des connaissances grâce à des cas pratiques. »

« Comme dirait Antoine de Saint-Exupery, rappelle Mireille Le Corre, « l’avenir n’est jamais que du présent à mettre en ordre. Il n’y a pas à le prévoir, mais à le permettre. » Et pour le permettre, se former est assurément la clé.  

La prochaine promotion commencera le 7 décembre 2023. Les candidatures se font par mail, en envoyant CV, lettre de motivation, dossier de candidature complété et copie du dernier diplôme à Marjorie. Les parcours sont éligibles en partie au CPF mais la demande doit être faite au moins 15 jours avant le début du parcours.